Le travail isolé est un métier qui se caractérise par le fait que le salarié exerce son activité loin de ses collègues et de ses employeurs. Il peut tout à fait réaliser ses tâches dans un environnement où il se retrouve hors de voix, hors d’ouïe et hors de vue de ces derniers. En raison de cet isolement, le travailleur peut courir des risques qui engendreront des répercussions plus ou moins graves. Ces conséquences peuvent toutefois être évitées si les mesures adéquates sont prises.
Les risques d’origine médicale
D’une manière générale, il est recommandé aux employeurs de faire un bilan avant de permettre à un travailleur isolé de prendre ses fonctions. Ce bilan en question se compose notamment d’un état des lieux et aussi d’un diagnostic des risques que peut courir l’employé. L’inventaire de ces risques est essentiel dans le sens où il peut aider à la détermination des précautions à prendre pour protéger le salarié. Parmi les risques à prendre en compte dans le cas d’un travailleur isolé, il y a ceux qui sont d’origine médicale.
Faire passer un examen médical au travailleur isolé est une initiative primordiale. Les employeurs ne devront pas hésiter à enquêter sur les antécédents médicaux du salarié. Cela permettra de savoir si celui-ci est sujet à des affections chroniques. Tenir compte des symptômes de ces derniers sera essentiel. Enfin, il ne faut pas oublier que pendant l’exercice de son activité, le travailleur isolé peut être victime d’une maladie. Pouvoir réagir le plus rapidement possible si ce cas se présente est important pour préserver la vie de l’employé exerçant ses fonctions de façon isolée.
Les risques de nature psychologique
Le mental peut tout à fait être atteint si l’on reste seul sur une durée plus ou moins importante. Le travailleur isolé se retrouve le plus clair de son temps, livré à lui même ! Ce qui peut avoir des répercussions psychologiques plus ou moins importantes. Des éléments comme le stress, l’anxiété, l’angoisse sont courants dans l’exercice d’une activité en situation d’isolement.
Ce qu’il faut surtout retenir c’est que les risques de nature psychologique sont à ne surtout pas négliger. Des accidents pouvant entraîner des conséquences graves sont à craindre si des mesures appropriées ne sont pas prises. La protection du travailleur isolé passera par la considération de tous les aspects humains (physique, psychologique) afin de réduire au maximum les accidents.
Les risques liés aux violences externes
D’autres risques sont également à considérer dans le cadre de la protection du travailleur isolé. Il s’agit de ceux qui sont liés aux violences externes. Même si le travailleur isolé est loin de ses collègues et de ses employeurs, cela ne l’empêche pas d’être entouré d’autres personnes. Cette situation est souvent retrouvée dans des postes tels que : agent de sécurité ou encore agent d’entretien entre autres. Le salarié isolé peut ainsi être mené à interagir avec d’autres individus.
Ces derniers ne seront pas tous animés de bonnes intentions. Au cours de l’exercice de son activité, l’employé isolé peut courir le risque de subir des violences externes. Ils peuvent engendrer des conséquences sur la santé du travailleur isolé. C’est pourquoi ces risques ne doivent pas être pris à la légère. Les employeurs devront considérer le fait qu’ils ne pourront pas avoir un contrôle total sur l’environnement dans lequel leur salarié exercera ses missions.
Pour finir, le travail isolé est une activité qui peut présenter des risques plus ou moins importants, qui ne doivent en aucun cas être minimisés. Les employeurs ont le devoir de les identifier correctement afin d’optimiser la protection du travailleur isolé. Lorsque cela est mis en place, une meilleure production, dans des délais plus qu’appréciables, peut être espérée.